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Entrepreneur Salarié !

 2 novembre 2008

Chaque Entrepreneur Salarié(e) bénéficie donc de la couverture sociale d’un salarié (ASSEDIC, Retraite, couverture maladie et pourquoi pas prévoyance, mutuelle et autres avantages), de la possibilité de cumuler salaire et indemnités de chômage ou RMI et d’un cadre rassurant.

Il bénéficie également, en tant d’entrepreneur, de la liberté de développer son activité comme bon lui semble, tant sur le plan des produits développés que sur celui du choix de sa clientèle et du mode de vente. Il peut également se regrouper avec d’autres Entrepreneurs Salarié(e)s afin de ne plus être seul à réfléchir et agir (services communs, accompagnement et administratif)...

Dressé de cette manière, le "statut d’Entrepreneur Salarié(e)" pourrait approcher du statut idéal. Néanmoins, quelques devoirs et contraintes sont à mettre en face de cette liberté. Il me semble important de rappeler que Solstice et donc tous les Entrepreneurs Salarié(e)s sont soumis aux règles administratives, comptables, fiscales et sociales relatives à toutes les entreprises implantées sur le territoire français (TVA, charges sociales patronales et salariales, impôts,…).

La vie collective est également une des contraintes (normalisation des procédures, respect des règles de fonctionnement,…), mais elle est à prendre en compte car sans collectif, pas de coopérative d’activité et d’emploi et sans coopérative d’activité et d’emploi, pas d’Entrepreneur Salarié(e).

  • L’entrepreneur est, dans notre société, le symbole de la liberté, de l’indépendance, de la prise de risque.
  • Le salarié est, quant à lui, considéré comme celui qui, lien de subordination oblige, est sous les ordres d’un supérieur hiérarchique.

La réalité est moins tranchée ;

  • Il existe des entrepreneurs prisonniers de leurs clients ou partenaires et
  • des salariés ayant une liberté d’action importante.

Dans une coopérative d’activité et d’emploi, les deux ne font qu’un. Cette antinomie apparente crée une logique différente, difficilement admise par les pouvoirs publics et les représentations syndicales de tous poils. Le "statut d’Entrepreneur Salarié(e)" n’existe pas. Cet état de fait nous oblige à nous référer juridiquement au contrat de travail qui est le seul garant des droits de chacun.

C’est pour cela que, depuis le début, en tant que co-créateur et gérant de Sol- stice, j’ai souhaité que le contrat qui lie Solstice aux Entrepreneurs Salarié(e)s ne soit pas uniquement un contrat de travail, mais réellement un contrat de confiance.

L’investissement de chacun dans la vie coopérative est un devoir, sans cela pas de solidarité, pas de partage et donc pas de Solstice.

Avec le soutien du FEDER :